samedi 28 novembre 2009

La recherche par cristallisation sensible



La connaissance scientifique de la matière inerte, grâce aux méthodes d’analyse quantitatives, a permis à la fois de grands progrès techniques favorables à notre confort et a provoqué indirectement de grandes destructions dans le monde du vivant.
L’actualité nous montre l’urgence de développer une nouvelle approche de la connaissance plus adaptée aux caractéristiques de vie des êtres.
Connaître scientifiquement le vivant ce n’est pas connaître uniquement la matière des êtres vivants comme se contente de le faire la biologie de la recherche scientifique institutionnelle.

Une future science du vivant va avoir besoin d’adjoindre aux méthodes quantitatives actuelles, légitimes seulement pour l’inorganique, d’autres méthodes plus qualitatives.
Certaines existent, les autres sont encore à découvrir.

Parmi celles qui existent déjà, nous appliquons, depuis Octobre 1985, la méthode appelée “Cristallisation Sensible(C.S.) au Chlorure de Cuivre (CuCl2)”, élaborée par E.PFEIFFER , sous l’impulsion de R.STEINER.
Elle utilise la propriété des sels de CuCl2 a réagir aux états de vie de la substance organique et permet de visualiser certaines forces en rapport avec les processus végétatifs.

Notre expérience de l’application de cette technique des C.S. au domaine agro-alimentaire, nous a montré son efficacité comme outil-GUIDE dans la recherche des pratiques agricoles, de transformation ou de conservation les plus favorables au domaine qualitatif des processus de vie de la matière organique alimentaire ou médicinale.
Notre application ultérieure à la comparaison qualitative d’eaux potables nous a montré son utilité dans la recherche des dynamisations d’ eaux potables les plus performantes .

Mais ce potentiel de la C.S. reste sousemployé voire inemployé par les institutions, par exemple, de l’agriculture biologique ou de l’agriculture biodynamique, paralysées par la recherche de reconnaissance scientifique et les préjugés d’un milieu scientifique institutionnel qui confond “scientifique” et “quantifiable” et refuse tout credit aux méthodes ne reposant pas sur un calcul .

Pour aborder l’étude du vivant il faut non seulement des techniques respctant le vivant mais aussi une approche de connaissance qui lui soit également adaptée.
Le goëthéanisme, tel que décrit et fondée epistémologiquement par les ouvrages écrits de Steiner, représente une telle démarche de connaissance : les unités de calculs sont remplacés par des “types”d’images de Cristallisation Sensibles (ICS) et des concepts généraux, aussi universels que les concepts particuliers des mathématiques, suffisent à fonder une méthode de hierarchisation des ICS.

Ainsi il est possible, en respctant les critères de la démarche scientifique générale, de s’adapter aux particularités du vivant, mouvant et évoluant dans le temps par une méthodologie se coulant dans cette mouvance transformatrice des êtres vivants.
Cette démarche de connaissance et notre méthodologie particulière d’application de la technique élaborée par PFEIFFER est décrite dans:” CRISTAUX SENSIBLES” Ed. Du FRAYSSE et divers dossiers de l’Association Présences.

En plus d’utiliser une technique qualitative, mal vue par le monde scientitfique institutionnel du fait de sa simplicité et de son moindre coût, nous avons développé une approche également qualitative car élaborée par un sujet et non reproductible par une machine.
Notre méthodologie n’est transmissible qu’a d’autres sujet conscients d’eux-mêmes, en particulier à quelques centaines de stagiaires, souvent de formation ou de professión scientifiques ou techniques, mais pas toujours.

Une machine est incapable à l’heure actuelle de reconnaître les idées visualisées sous la forme de “types” d’ICS.
Et c’est pourtant vers l’informatisation que s’empressent les quelques scientifiques européens à s’interresser à cette méthode, au nom de la reconnaissance scientifique de la méthode.
La machine ne peut que stocker une banque d’images et son programme ne peut pas évoluer à la façon d’un sujet dont la finesse d’application évolue au fur et à mesure de l’approfondissement de sa reflexion suscitée par l’expérience.

Le cartésianisme (celui de DESCARTES) et la démarche scientifique, invoqués régulièrement par des détracteurs de la démarche qualitative, comme si la recherche de connaissances qualitatives était déraisonnable, sont des METHODES de raisonnement et de connaissance et elles n’impliquent aucun contenu idéologique particulier.
Il ne peut exister aucun domaine de recherche qui serait par nature scientifique ou non car ce caractère scientifique ne peut désigner qu’une méthode.
Et pour juger une méthode il faut au moins en prendre connaissance.

C’est toujours suite à des efforts de connaissances nouvelles que les civilisations humaines évoluent.
Il nous semble que ces efforts devraient viser la connaissance de ce qui est le plus en péril actuellement: la vie des êtres.






(Commentaires photos : Images de cristallisation sensible issues de deux échantillons de romarin. 1) romarin malade - à gauche 2) romarin sain - à droite.)






M-F TESSON et M-A FERNANDEZ-BRAVO

1 commentaire:

  1. Article publié dans la revue
    Le guetteur de l'aube n° 5 de janvier, février, mars 2009

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